Le gestionnaire de fortune : un conseiller spécialiste de la fiscalité

20/10/2023

Travaillant au service de particuliers fortunés, le gestionnaire de fortune ou gestionnaire de patrimoine financier œuvre au quotidien à faire fructifier l’argent de ses clients et à optimiser leur fiscalité. Découvrez les qualités et compétences requises pour accéder à la profession, puis apprenez-en davantage sur les formations que vous pouvez suivre pour atteindre votre objectif. Soyez également informé de ce qui vous attend en matière de carrière et de salaire.

Le rôle et les missions du gestionnaire de fortune

Pourquoi les clients font-ils appel à un gestionnaire de fortune ?

Le cœur de l’activité du gestionnaire de fortune est, comme son intitulé l’indique, d’administrer adéquatement le patrimoine de clients possédant un certain niveau de richesse. Le rôle du professionnel est alors de permettre au client de remplir ses objectifs de gain, d’investissement, de placement ou même d’optimisation fiscale. Le gestionnaire prodigue alors aussi bien des conseils sur les produits financiers que pour la réalisation de déclarations administratives liées à la fiscalité.

Quelles missions rythment le quotidien du professionnel ?

Pour remplir son rôle auprès de ses clients, le gestionnaire de fortune réalise des missions diverses :

  • Il établit un bilan patrimonial complet et précis, faisant l’inventaire du patrimoine immobilier, du patrimoine financier et du patrimoine professionnel du particulier faisant appel à ses services.
  • Il écoute les objectifs de son client, s’il en existe, et peut également l’aider à les définir ou à les préciser lorsque cela est nécessaire. Les objectifs en question peuvent être variés, allant de l’anticipation de la retraite à la sécurisation des placements, en passant par la fructification de l’argent dormant.
  • Il sélectionne les placements les plus appropriés au regard des objectifs de son client et en s’appuyant sur son excellente connaissance du marché financier. Il tient également compte des souhaits ou craintes éventuelles de celui qui fait appel à lui en matière de prise de risques.
  • Il explique ses choix et ses préconisations au client. Il le guide également dans la mise en place de ses manœuvres financières. Dans le même temps, il lui présente les obligations et contraintes que cela implique.
  • Il suit en permanence et avec attention les évolutions législatives en ce qui concerne la fiscalité et l’immobilier, mais aussi les cours de marché ou la santé économique globale. Il ajuste les placements et diversifie les produits en fonction de cette veille, si cela s’avère pertinent.

Des qualités et compétences indispensables pour devenir gestionnaire de fortune

Pour accomplir ses missions avec succès et convaincre clientèle et employeurs potentiels, le gestionnaire de fortune doit présenter certaines aptitudes et qualités. Il est d’abord un analyste pointu, à même de considérer et d’anticiper tous les aspects d’une situation pour prendre la meilleure décision qui soit. Il fait preuve de rigueur et d’organisation dans son travail. Par ailleurs, le gestionnaire de fortune explique et présente avec pédagogie ses préconisations et actions au client, afin qu’il reste le maître de son patrimoine et qu’il puisse toujours faire des choix éclairés. Pour réussir, le gestionnaire de fortune doit être en capacité de s’adapter aisément à ses différents interlocuteurs. Enfin, cet expert doit faire preuve d’honnêteté, de sincérité et de considération pour établir une relation de confiance avec ses clients. Des compétences et connaissances techniques sont également indispensables. Elles s’obtiennent dans le cadre d’une formation comme le mastère 2 gestion de patrimoine immobilier, proposé par l’ESG Immobilier. En suivant les enseignements adaptés, l’aspirant gestionnaire de fortune acquiert :

  • une excellente connaissance des opérations financières
  • une maîtrise des réglementations et des règles de déontologie en vigueur dans le domaine
  • une connaissance du droit immobilier, patrimonial et fiscal
  • des compétences en gestion de portefeuille de clients
  • des connaissances en gestion immobilière
  • un bon niveau en anglais des affaires
  • etc.

Quelles formations permettent d’accéder à la profession ?

Travailler en tant que gestionnaire de fortune n’est possible qu’en justifiant au minimum de la détention d’un diplôme de niveau bac+5 dans un cursus lié à la finance ou à la gestion. Afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice du métier, le plus souvent, les gestionnaires de fortune passent effectivement par une école de commerce ou une formation dans le domaine de la gestion ou de la finance. Ils peuvent aussi suivre un cursus en immobilier, en économie ou en administration des entreprises. Ils se spécialisent ensuite en intégrant une formation comprenant une part d’analyse financière. Les diplômes suivants, par exemple, garantissent la détention des compétences essentielles :

  • un mastère en gestion de patrimoine
  • un diplôme d’école supérieure de commerce
  • un diplôme de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE)
  • un Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion (DSCG)

Au sein de l’ESG Immobilier, obtenez un mastère 1 management de l’immobilier, puis poursuivez en optant pour l’un de ces deux cursus :

Ces deux parcours de spécialité abordent des thématiques de gestion, de communication ou encore de droit. Ils intègrent dans leurs enseignements des notions concrètes liées à l’évaluation financière, la réalisation de diagnostics patrimoniaux, la mise en œuvre de stratégies d’investissement ou de financement, etc. Les cours dispensés, combinés avec l’expérience professionnelle offerte par l’alternance et les stages, apportent à l’étudiant tout ce dont il a besoin pour espérer exercer en tant que gestionnaire de fortune.

Quelle carrière et quel salaire espérer ?

Contexte de travail

Au cours de sa carrière, le gestionnaire de fortune peut être amené à travailler sous différents statuts. Il a la possibilité d’adopter un statut d’indépendant : il œuvre alors en libéral, en lien étroit avec des notaires, des experts-comptables ou des avocats, toujours pour le compte de clients à la tête d’un patrimoine important. Le plus souvent, toutefois, le gestionnaire de fortune est salarié d’une entreprise spécialisée dans la gestion de patrimoine, d’une banque ou encore d’une société d’assurance. Quel que soit son statut, son employeur ou sa région d’exercice, le gestionnaire de patrimoine financier travaille en bureau. Il passe la majorité de son temps sur son ordinateur. Ce professionnel bénéficie d’horaires généralement classiques, mais peut être amené à travailler en soirée lorsque les rencontres avec les clients ou tout autre interlocuteur l’exigent. Au cours de l’année, son activité est variable. Elle est notamment plus importante lors de la période de déclaration d’impôts. Le gestionnaire de fortune doit donc se montrer plus disponible pour faire face à cette augmentation de la charge de travail.

La rémunération du gestionnaire de fortune

Les gestionnaires de fortune sont rémunérés de différentes manières en fonction de leur statut, des conditions propres à leur employeur ou encore des contrats passés avec leurs clients. Ils peuvent ainsi toucher des honoraires, un pourcentage du patrimoine géré et/ou des commissions. Ces gains constituent l’intégralité du revenu pour les indépendants. En revanche, pour les employés, ils sont complétés par le versement d’un salaire mensuel fixe. Globalement, ces professionnels bénéficient d’un niveau de rémunération attrayant. Ceci se vérifie dès l’entrée sur le marché du travail : en moyenne, le salaire d’un gestionnaire de fortune débutant est de 2 500 € nets mensuels. Avec le développement du réseau professionnel et de la clientèle, mais aussi grâce à l’expérience accumulée, ce revenu moyen augmente jusqu’à atteindre 5 000 € nets mensuels. Il faut également ajouter au salaire fixe l’ensemble des commissions et primes éventuelles.

Des évolutions ou un changement de carrière possible ?

Avec l’expérience, le gestionnaire de fortune peut être amené à évoluer sur le plan hiérarchique. Au sein d’un cabinet de gestion, par exemple, il a l’opportunité d’accéder à une fonction managériale ou à une position de directeur de département. Grâce à sa maîtrise des processus financiers, l’expert en gestion de patrimoine a la possibilité d’entamer une carrière dans le domaine bancaire ou dans la finance. En fonction des formations suivies pour accéder au métier, il est également envisageable pour le professionnel de se reconvertir dans d’autres domaines. Le mastère 2 en gestion de patrimoine immobilier, proposé par l’ESG, ouvre par exemple les portes vers des fonctions d’ingénieur patrimonial ou de conseiller en immobilier d’entreprise. Prodiguant de précieux conseils de gestion patrimoniale aux particuliers les plus fortunés, les gestionnaires de fortune s’appuient sur leur maîtrise du droit, de la fiscalité et de la finance pour mener à bien leur mission. En guidant avec patience et pédagogie les clients vers les opérations les plus adaptées, ces professionnels profitent d’un revenu confortable. Le mastère 2 gestion de patrimoine immobilier vous permet d’accéder à ce métier passionnant.